http://quasiturbine.promci.qc.ca quasiturbine@promci.qc.ca
Boisbriand - Québec
CQIA - Centre Quasiturbine d'intégration automobile
La re-motorisation
d'automobiles neuves avec des
Quasiturbines à multi-carburants
Un "filet de sécurité" pour les travailleurs de
l'automobile du Québec...
Une région qui apporte uniquement son savoir-faire et sa main-d'œuvre à
l'industrie automobile reste vulnérable et soumise.
Elle doit aussi apporter une technologie nouvelle et unique, présentant un saut
stratégique convoité.
Seul le développement et la possession locale de
technologies et de brevets
permettent un solide enracinement de l'industrialisation.
On observe que l'industrie reste en Californie et ailleurs aux É.-U., là
où la technologie est détenue!
* * * * *
La conjoncture québécoise
Les événements du 11 septembre 2001 ont précipité les
secteurs de l'automobile et de l'aéronautique dans le marasme économique.
Des régions tout entières sont maintenant piégées. L'heure est grave et
l'audace technologique de mise.
Bien que l'usage des Quasiturbines pour la propulsion des
automobiles ne soit pas une priorité des inventeurs à court terme,
la conjoncture très particulière de l'industrie automobile au Québec
gagnerait probablement à précipiter l'usage des Quasiturbines dans les
véhicules automobiles.
En effet, le Québec dispose dans le domaine précaire de l'automobile d'une main-d'œuvre
importante et qualifiée,
mais manque d'une base industrielle solide et stable, assujettie au contrôle
local.
Lorsque l'industrie a une surcapacité de production d'automobiles, elle a aussi
une surcapacité de production de pièces,
et il est illusoire de transformer une usine d'autos en usine de sous-traitance, à
moins de détenir des brevets technologiques de qualité.
Les compétiteurs internationaux savent que les nouvelles technologies ont une
force économique considérable,
et à ce titre, la Quasiturbine pourrait en 2 ou 3 ans
constituer le "filet de sécurité" dont les travailleurs de l'automobile du
Québec ont tant besoin...
Les métaux légers du Québec et l'automobile
Le Québec est un grand raffineur de métaux légers
stratégiques comme l'aluminium et le magnésium.
Cependant, en dépit d'efforts mondiaux considérables,
l'incorporation de ces métaux dans l'automobile est restée à peu
près stable au cours des dernières années
(l'intégration dans les châssis et les cellules ne permet pas de rencontrer
les critères d'absorption des chocs),
sauf au niveau des moteurs où il y a eu une sensible croissance.
Conséquemment, la bonne façon de développer l'usage des métaux légers dans
l'automobile,
est via la fabrication de moteurs, et le Québec n'en fabrique pour
l'instant aucun!
À long terme, il faut savoir que les châssis et cellules en polymères vont
faire une chaude lutte aux métaux légers
(Daimler-Chrisler vient justement d'acquérir une presse gigantesque moulant une
voiture d'un seul coup!)
... pourquoi donc ne pas se spécialiser en moteur? Là où les métaux légers
ne sont pas en péril.
Finalement, le fait que la Quasiturbine ne pèse que le quart des moteurs
conventionnels
vient principalement de la suppression des métaux ferreux du vilebrequin et du
volant d'inertie, et moindrement des métaux légers.
L'importance de l'apport technologique
Une région qui apporte uniquement son savoir faire et sa
main-d'œuvre à l'industrie automobile reste vulnérable et soumise.
Elle doit aussi apporter une technologie nouvelle et unique, présentant un saut
stratégique convoité.
L'industrie de la sous-traitance ne rencontre pas ce critère, et doit être
uniquement une option de dernier recours.
L'émergence du moteur Quasiturbine rencontre parfaitement ce critère,
et peut stabiliser l'industrie régionale pour le prochain siècle !
Nul ne devrait se sentir réduit ou craintif devant la puissance des
innovations...
Aujourd'hui, c'est l'unique façon de prendre les commandes économiques de la
planète !
Seul le développement et la possession locale de technologies
et de brevets
permettent un solide enracinement de l'industrialisation.
On observe que l'industrie reste en Californie et ailleurs aux É.-U., là où
la technologie est détenue!
Le concept de re-motorisation
Il n'est pas souhaitable de confier la technologie
Quasiturbine à un seul manufacturier automobiles.
Comme les premiers clients seront sans doute des partisans de la protection de
l'environnement
et que ceux-ci proviendront de divers milieux ayant des goûts et des
besoins variés,
les automobiles Quasiturbines devraient l'être aussi.
Plutôt que de fabriquer une série particulière de véhicules motorisés par
des Quasiturbines,
il serait préférable de re-motoriser diverses voitures neuves appropriées
pour ces clients convaincus.
Des ententes avec les divers manufacturiers pourraient permettre
de s'approvisionner en voitures neuves dépourvues de moteur.
En peu de temps, plusieurs milliers de voiture pourraient être re-motorisées
chaque mois,
et le Québec pourrait devenir un centre de distribution multi-marques.
Ce concept a aussi l'avantage de placer cette entreprise de re-motorisation au
centre de l'industrie en général,
et de développer des liens étroits avec l'industrie automobile dans son
ensemble.
La Quasiturbine à multi-carburants: une technologie environnementale
La technologie Quasiturbine est de plus en plus reconnue comme une
partie de la solution du protocole de Kyoto.
La Quasiturbine peut-être construite pour divers carburants, incluant l'essence, le méthanol, l'huile diesel,
le kérosène, l'hydrogène, la vapeur et
même l'hydraulique ou le pneumatique à zéro pollution.
De par sa plus grande efficacité, elle permet de réduire le bilan du carbone
dans l'environnement,
et de par sa combustion plus rapide, elle permet de réduire la production des
oxydes d'azote NOx.
Cliquer ici pour une image haute
résolution de 2000 pixels
Dans l'usage automobile, le haut couple permet une réduction des boîtes de
rapport de vitesse,
qui couplé avec la réduction de poids de la Quasiturbine permet des économies
substantielles pendant la vie de l'auto.
L'adaptation d'une Quasiturbine à l'automobile
L'adaptation d'un moteur Quasiturbine à l'automobile devrait
requérir environ 2 ou 3 ans de travail
et une somme initiale de 20 millions $ (incluant les certifications
préliminaires, mais non la mise en production).
De leur coté, les multinationales maintiennent la tendance à toujours gonfler
leur budget récupérable de R&D,
ce qui les amène souvent à évaluer l'adaptation de nouveaux moteurs à
pistons à 200 ou 400 millions de $
(Plus de la moitié allant dans la R&D de cames, soupapes et vilebrequins -
Composants inexistants dans la Quasiturbine)
Les coûts des grandes institutions sont évidemment toujours supérieurs à
ceux des plus petites.
Des détails techniques sur les moteurs destinés à l'automobile sont
disponibles à:
http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTVehiculeF.html
CQIA - Centre Quasiturbine d'intégration automobile
Le potentiel des Quasiturbines à
multi-carburants pour l'automobile est considérable.
Le CQIA suggèrera des critères optima pour
divers prototypes Quasiturbines à acquérir spécifiquement de
Quasiturbine Agence Inc. (le représentant du promoteur et du manufacturier de
Quasiturbines),
et centrera ses activités sur l'optimisation des performances (initialement à l'essence
conventionnelle), l'endurance,
et sur le développement des techniques d'intégrations aux usages d'automobiles
légères.
En plus, le CQIA coordonnera, fera ou commandera les essais et tests de
conformité et de sécurité sur automobile,
faisant ainsi le pont entre le fabricant des moteurs et la motorisation des
automobiles en atelier.
Le CQIA sera en quelque sorte le laboratoire d'intégrations des moteurs
Quasiturbines aux automobiles,
et pourra bénéficier d'une exclusivité de 5 ans pour l'Amérique, question de
prendre une bonne avance...
Le CQIA ne sera pas une usine de fabrication de moteurs Quasiturbines,
laquelle devra être élaborée indépendamment d'autre part.
Ré-affectation de l'investissement de la collectivité
Au cours des dernières années, la collectivité a investi
plusieurs centaines de millions de $
pour inciter les grands manufacturiers internationaux à poursuivre leurs
activités localement.
Aucun investissement sur des solutions alternatives n'est apparent.
Il faut rappeler que l'adaptation d'un moteur Quasiturbine à l'automobile
devrait demander environ 2 à 3 ans de travail
et une somme initiale de 20 millions, soit moins de 5% des incitatifs directs
versés aux multinationales sur la période.
Pourquoi ne pas miser sur la puissance des technologies nouvelles d'ici ?
À une époque où la création d'emplois en technologie requiert l'investissement de millions
$ par travailleur,
la technologie Quasiturbine pourrait se démarquer par son faible coût en
capital par emploi créé.
Vers 1987, GM a bénéficié d'un prêt gouvernementale de 220 millions $.
En 1998, Kenworth-Paccar a reçu 90 millions $ pour se moderniser.
En 1998, on a présenté à GM 360 millions $ d'avantages divers contre
l'engagement de rester ouvert jusqu'en 2001.
Ballard Systèm de Vancouver a reçu plus d'un milliards pour des recherches stratégiques
sur l'hydrogène.
L'industrie nucléaire canadienne a reçu plus de 40 milliards pour son
développement.
L'industrie aéronautique a bénéficié d'interventions gouvernementales d'une
valeur inestimable.
Le projet Triomphe et le Tokamac de Varennes ont reçu plus de 100 millions $ en
recherches stratégiques.
Gaspésia vient de requérir 400 millions de $ pour 200 emplois directs.
L'industrie du multimédia continue toujours de bénéficier des générosités
de l'État.
L'IREQ et les universités reçoivent des centaines de millions annuellement
pour des recherches stratégiques.
N'est-il pas temps de consacrer une subvention multi-gouvernementale de 20
millions $ au
CQIA - Centre Quasiturbine d'intégration automobile ?
Ce projet ne requiert pas de fonds nouveaux (... et c'est parfois là le problème?),
mais seulement une ré-affectation de fonds régulièrement attribués à l'industrie de
automobile.
Démarches déjà amorcées
Depuis 1997, les inventeurs font la promotion d'un "filet de sécurité" pour les travailleurs de l'automobile du Québec.
En novembre 1999, l'idée de motorisation a même été brièvement décrit à
M. Bernard Landry et 2 de ses conseillers...
ainsi que rapporté au ministre des Sciences et Technologies,
au ministre de l'environnement d'alors (en rapport avec les objectifs du protocole de
Kyoto) et à plusieurs autres.
Même syndicat des travailleurs de l'automobile du Québec en fut saisi,
ainsi que le fonds d'investissement de la FTQ et la Société Générale de
Financement du Québec.
La caisse de dépôt et de placement du Québec fut aussi informée de cette
technologie et de cette idée.
Des exposés-démonstrations ont été faits au département du transport du
Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse,
au CEVEQ (CFP de l'automobile à Saint-Jérôme), à PMG Technologies de
Blainville, au MRN à Québec et ailleurs.
Toutes ces démarches constituent une base de sensibilisation valable qui ne
demande qu'à être poursuivie et intensifiée.
Alors que l'État cherche habituellement à sensibiliser ses chercheurs,
on a ici une situation inversée où des chercheurs tentent de sensibiliser
l'État !
Pertinence de persévérer
La motorisation est probablement l'aspect le plus important et
le plus stratégique de toute l'industrie du transport.
D'autre part, les préoccupations environnementales et d'efficacité deviennent
de plus en plus dominantes.
Heureusement le Québec dispose d'une nouvelle technologie moteur émergente
qui rencontre ces préoccupations,
et sur lequel une nouvelle industrie automobile peut s'appuyer.
La précarité de l'industrie québécoise de l'automobile est
plus que jamais d'actualité.
Déjà 3 années ont été sacrifiées aux discussions et à une apparente
indifférence.
Un "filet de sécurité", ça se tisse et ça se déploie avant la
catastrophe;
reste-t-il encore un peu de temps et de ressources pour la
prévoyance!
Pour écouter l'interview sur le sujet à Radio CHAA (Radio Rive sud)
Pour lire l'article dans le magazine L'AUTOMOBILE
- Canada
Une alternative
moins ambitieuse :
La Tronçonneuse Thérapeutique Quasiturbine
Le Québec est un pays forestier qui importe la plus part de
ses équipements.
Pourquoi ne pas faire du Québec la capitale mondiale de la tronçonneuse
rotative à zéro vibration?
Un recyclage pertinent de la main d'œuvre automobile. Voir:
http://quasiturbine.promci.qc.ca/QTTronconneuseInv2002.html
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